Makes Me Wonder
Louis-Bernard St-Jean
2017
Huile sur toile
48" x 60" x 3.5" (121 X 152 X 9 cm)
À propos de ce tableau
Chanson de Led Zeppelin aux origines controversées, Stairway to Heaven est souvent référée comme l’une des plus grandes chansons rock de tous les temps.
Le son de Stairway to Heaven se traduit comme une quête spirituelle, à la fois mystique et mystérieuse, qui entre en conflit avec le sens attribué des paroles, celui d’une femme qui trouve le bonheur par les biens matériels, tentant ainsi d’acheter sa place au Paradis.
L’aspect apaisant quasi-spirituel du tableau Makes Me Wonder (une expression fréquemment répétée dans les couplets), aux tons d’or, d’argent et de bronze sur fond blanc, et sa composition établie tel un escalier (ou d’une courbe de croissance d’un indice boursier) illustre l’ambivalence entre la spiritualité et la richesse. J’ai voulu ainsi dans ce tableau tracer un parallèle entre le côté émotionnel de l’art d’une valeur inestimable, à l’opposé celui la valeur mercantile du tableau en tant qu’objet; l’ambivalence entre créer librement et vivre de sa passion (l’art) sans se retrouver étouffé par le carcan du matérialisme, et le besoin constant et pressant de gagner sa vie en tant qu’artiste.
Écrite sur une longue période, sa composition aurait d’abord débuté en 1970 à Bron-Yr-Aur au Pays de Galles, où Jimmy Page y aurait assemblé la première partie de cette chanson à partir d’échantillons sonores provenant d’une enregistreuse à cassette qu’il traînait toujours avec lui. Robert Plant aurait par la suite déclaré avoir couché soudainement les premières paroles sur papier par écriture automatique alors que Page jouait les accords : “There's a lady is sure, all that glitters is gold, and she's buying a stairway to heaven”, justifiant le sens de ce couplet comme « quelque chose de cynique à côté d'une femme qui avait tout ce qu'elle voulait tout le temps sans réfléchir. La première ligne commence avec ce balayage cynique de la main... et elle s'est calmée après cela. »
Or, les paroles reflètent exactement ses lectures du moment : les ouvrages d’un antiquaire Britannique du nom de Lewis Spence, au point qu’il se résolut éventuellement à créditer un livre de l’auteur, Magic Arts in Celtic Britain, comme l’une des sources de la chanson. Mais la vraie controverse provient d’une ressemblance flagrante avec Taurus, une composition instrumentale écrite deux années plus tôt par Randy California du groupe Spirit… Une ressemblance gênante au point que le bassiste de Spirit, Mark Andes, aura finalement formulé quarante-cinq ans plus tard une plainte en droits d’auteurs contre Led Zeppelin, qui avait joué avec Spirit en première partie du North American Tour de 1968–1969…
Nevermind
Louis-Bernard St-Jean
2017
Huile de noix de Grenoble et huile de lin sur toile
48" x 60" x 3.5" (122 x 152 x 9 cm)
À propos de cette œuvre
L’inspiration pour ce tableau provient de la chanson iconique Smells Like Teen Spirit de Nirvana, dont l'album Nevermind engendra le mouvement grunge des années 90 par ses textes qui expriment un malaise existentiel, reflet de l'éclatement de la cellule familiale et de la difficulté des adolescents nord-américains à envisager leur futur.
Cet album sonne comme un cri du cœur, celui d'une jeunesse éventrée, torturée — celle de Kurt Cobain — dont il s'en dégage un sentiment d'urgence instinctif qui touche les cordes sensibles jusqu'au fond des tripes, au point de confondre cette douleur avec la nôtre... Peu étonnant que la jeunesse d'alors s'y soit identifiée aussi facilement!
Or, contrairement à la croyance populaire, les paroles de Smells Like Teen Spirit sont vraisemblablement dépourvues de sens : lors de ses entrevues au cours des années 90, Kurt Cobain ne cessait de changer et d'exagérer l'histoire en tentant d’en expliquer la signification.
En effet, le batteur du groupe Dave Grohl aurait déclaré qu'il ne croyait pas que la chanson ait de message quelconque : « À voir Kurt écrire les paroles d'une chanson cinq minutes avant de les chanter, vous allez trouver un peu difficile de croire que la chanson a beaucoup à dire à propos de quelque chose. Vous avez besoin de syllabes pour compléter cet espace ou vous avez besoin de quelque chose qui rime. »
The Lady
Louis-Bernard St-Jean
2017
Huile sur toile de lin
8" x 10" x 2" (20 x 25 x 5 cm)
Inspiration : Stairway to Heaven de Led Zeppelin.
Exposition solo Abstractions musicales
Magic Carpet Ride
Louis-Bernard St-Jean
2017
Huile de noix de Grenoble et huile de lin sur toile
60" x 48" x 3" (152 x 122 x 7.5 cm)
Inspiration : Magic Carpet Ride de Steppenwolf
Exposition solo Abstractions musicales
Burning Down the House
Louis-Bernard St-Jean
2016
Huile de noix de Grenoble et huile de lin sur toile
48" x 60" x 2.5" (122 x 152 x 6.5 cm)
Exposition solo Abstractions musicales
Inspiration : Burning Down the House de Talking Heads
En l’écoutant à maintes reprises au cours des derniers mois (et alors que je peignais ce tableau), je remarquai à quel point les paroles de cette chanson m’interpelaient et portaient à réfléchir. Elles semblaient décrire à leur façon les dilemmes, défis et obstacles de tout artiste professionnel, ceux d’avoir eu à « brûler » une carrière respectable afin d’éviter « d'éclater en flammes » et de perdre la raison, de faire acte de foi pour « s’élancer dans le vide », d’écouter son for intérieur afin de suivre nos rêves dans l'espoir d’une certaine réussite…
C’est un certain temps après que j’ai su par la suite que le chanteur et guitariste du groupe David Byrne avait déclaré dans un interview plusieurs années auparavant que les paroles n’avaient en fait absolument aucune signification quelconque, car elles avaient été composées à partir d’une série de syllabes absurdes lancées aléatoirement et choisies uniquement parce qu’elles s'adaptant le mieux au rythme de la musique. D’une certaine façon, l’on pourrait même qualifier le texte de cette chanson comme une forme d'abstraction puisqu’il n’a ni aucune signification ni représentatif de la réalité!
Plus d'infos et photos additionnelles
La fonte des glaciers
Louis-Bernard St-Jean
2016
Huile de noix de Grenoble sur toile de lin
8" x 10" x 1.5" (20 x 25 x 4 cm)
Sandbanks
Louis-Bernard St-Jean
2016
Huile de noix de Grenoble et huile de lin sur toile
48" x 72" x 2.5" (122 x 183 x 6.5 cm)
Suivant un récent voyage à la plage du parc provincial Sandbanks près de Toronto, j'ai voulu créer une peinture impressionniste abstraite utilisant une texture linéaire verticale tout en explorant le résultat sur un plus grand format.
La texture unique du tableau est faite à l'aide d'un couteau à palette, en sculptant et repoussant de façon répétitive des couches épaisses de peinture à l'huile en un motif semblable à une série de petites lattes verticales. Cela crée un effet d'écran lenticulaire qui focalise la lumière au-devant de l'œuvre d'art et vers le spectateur, augmentant la luminosité du tableau tout en lui donnant une qualité tactile des plus invitantes.
Cet effet lenticulaire change l'aspect de l'œuvre lorsqu'elle est vue sous différents angles, présentant une version plus riche et plus colorée lorsque vue du côté gauche et transformant sa composition d'ensemble en une composition à la dominance blanche plus claire lorsque vue du coté droit.
Et la Lumière fut
Louis-Bernard St-Jean
2017
Huile de noix de Grenoble et huile de lin sur toile de lin
24" x 36" x 1.5" (61 x 92 x 4 cm)
Une œuvre à propos de la lumière, la transition et la renaissance, du cycle sans fin de la vie. Ce tableau présente certaines similarités avec les peintures religieuses de la période de la Renaissance italienne dans les tons et la luminosité, ainsi qu’aux nébuleuses et supernovæ, étoiles célébrant la fin de leur vie par une explosion interstellaire de feu et de lumière.
L'apparence générale de l'œuvre d'art se présente comme un relief fait d'une série infinie de lattes verticales colorées, alignées dans un motif texturé de hauteur variable. Cette texture unique est faite avec au couteau à peindre, en sculptant à même sur la toile de multiples couches de peinture à l'huile d'épaisseur variable d’une gestuelle répétitive et contrôlée.
La texture génère ainsi un effet d'écran lenticulaire qui focalise la lumière au-devant de l'œuvre d'art et vers le spectateur, augmentant la luminosité du tableau tout en lui donnant une qualité tactile des plus invitantes. Cet effet lenticulaire change l'aspect de l'œuvre lorsqu'elle est vue sous différents angles, présentant une version plus riche et plus colorée du côté droit pour transformer progressivement son apparence vers une composition plus claire lorsque vue du côté gauche.
L'épaisseur accrue de la texture aux bords de l'œuvre créent des ombres plus lourdes et plus prononcées sur la pièce, ajoutant un niveau supplémentaire de profondeur et de mouvement à la composition qui contraste avec le centre de la pièce, ses nuances de couleurs plus claires et sa texture plus affinée qui ne montre guère d'ombrage, augmentant encore plus la luminosité de du tableau.
Je voudrais voir la mer…
Louis-Bernard St-Jean
2016
Huile de noix de Grenoble sur toile de lin
34" x 48" x 2.5" (86 x 122 x 6.5 cm)
Avec son titre reprenant celui d'une chanson de Michel Rivard, ce tableau reflète du désir de vacances d'été, de fuir vers le soleil et la mer, les plages de sable blanc et ses coquillages; de pouvoir tremper ses pieds dans l'eau, bercé au gré des vagues... Un sentiment si bien décrit dans cette chanson magnifique!
Pic Paradis
Louis-Bernard St-Jean
2017
Huile de noix de Grenoble sur toile de lin
8" x 10" x 2" (20 x 25 x 5 cm)
Ce tableau fait partie d'une nouvelle série inspirée de mes récentes vacances à Saint-Martin.
Chacune de ces toiles représente un emplacement différent de cette île paradisiaque : Dawn Beach, Fort Louis, Great Bay, Islet Pinel, Marigot et Pic Paradis.
Fire and Ice
Louis-Bernard St-Jean
2016
Huile de noix de Grenoble sur toile de lin
34" x 48" x 2.5" (86 x 122 x 6.5 cm)
Ce tableau parle d’un conflit, d’un affrontement entre deux opposés. Une confrontation profonde entre la passion et la froideur, une bousculade d’émotions intérieures entre le cadre didactique et celui de l’impulsion du moment; rester de glace en tentant de trouver l’équilibre alors que ce feu intérieur brûle d’une force si intense qu’on ne saurait le taire pour longtemps.
Taïga
Louis-Bernard St-Jean
2016
Huile sur toile
36" x 96" x 3.5" (91 x 244 x 9 cm)
Le tableau Taïga vise à frapper l'imaginaire des denses forêts du Grand Nord sauvage du XVIIe siècle, celui de la traite des fourrures où les métis et les coureurs des bois s'approvisionnaient en pelleteries en suivant la route des fourrures, partant de Tadoussac en remontant la rivière Saguenay jusqu'à la Baie d'Hudson.
Les coureurs des bois longeaient les rives des cours d'eau découpant ce tapis infini de conifères, où se terrait une abondance phénoménale de faune dont leur fourrure, prisée des colons français, en faisaient le troc avec les Amérindiens pour le bonheur des Européens.
Les annonces répétées de la venue du 375e anniversaire de la fondation de Montréal me rappelaient des souvenirs d'enfance, ceux où mon père me montrait avec grande fierté parmi sa collection de livres rares les récits des voyages de Jacques Cartier et de Samuel de Champlain, sans oublier les péripéties de Pierre-Esprit Radisson.
À la lecture des passages de leurs aventures dans lesquelles ils décrivaient dans leurs propres mots leurs explorations, je tentais d'imaginer nos fondateurs et pionniers naviguant le fleuve Saint-Laurent pour la toute première fois, posant le pied sur une terre étrangère afin d'explorer ces forêts vierges peuplées d'animaux sauvages et de peuples inconnus dont l'étendue semblait presque infinie.
Firmament
Louis-Bernard St-Jean
2016
Huile sur toile
30" x 40" x 3" (76 x 102 x 7.5 cm)
La création de ce tableau est parti d'une impulsion de la volonté de faire une œuvre lumineuse à la texture proéminente plus prononcée, possédant une composition subtile mais bien présente où les zones plus claires, plus fines, alternent avec les pics saillants de peinture plus sombres sculptés à même la toile. Le travail au couteau à peindre démontre une gestuelle expressionniste puissante, déterminée, évoquant de manière impressionniste le caractère somptueux et grandiose de l'immensité du ciel, le scintillement lumineux des astres et la profondeur de la nuit.
L'effet lumineux provenant des différents pigments de peinture translucide utilisés apporte un grande luminosité à l'oeuvre, dont le chatoiement de la lumière se réfléchissant sur la pointe angulaire des pics donnent l'illusion d'astres apparaissant sur différent plans; leurs ombres accroissant cette illusion de profondeur, presque comme si le tableau avait été sculpté à travers le canevas jusque dans le mur lui-même.
Alors que l'observateur se déplace autour de la pièce, les reflets de lumière scintillants augmentent graduellement en luminosité, puis s'atténuent lentement jusqu'à disparaître en alternance tel des astres dans le ciel nocturne, lui permettant de discerner de plus en plus tous ces détails complexes où l'on semble presque discerner des lignes imaginaires, chaotiques, l’invitant à en tracer les constellations par les subtiles variations de tons de bleus de la peinture.
Winter is Coming
Louis-Bernard St-Jean
2016
Huile de noix de Grenoble sur toile en lin
30" x 40" x 2" (76 x 102 x 5 cm)
"Winter is coming...", l’hiver approche... Un titre entièrement mérité pour cette œuvre inspirée des glaciers monumentaux, dont la ressemblance fortuite à un certain mur de glace bien présent de la série télévisée Game Of Thrones est d'autant plus frappante...
La Mer
Louis-Bernard St-Jean
2016
Huile de noix de Grenoble sur toile en lin
30" x 40" x 2" (76 x 102 x 5 cm)
Summer
Louis-Bernard St-Jean
2016
Huile de noix de Grenoble sur toile
12" x 12" x 2" (30 x 30 x 5 cm)
Minuit, Lac Éden
Louis-Bernard St-Jean
2015
Huile sur toile
30" x 36" x 2" (76 x 91 x 5 cm)
Ungava
Louis-Bernard St-Jean
2015
Huile de noix de Grenoble sur toile de lin
34" x 48" x 2" (86 x 122 x 5 cm)
Forêt Tropicale, Coba
Louis-Bernard St-Jean
2015
Huile de lin sur toile
36" x 18" x 1" (92 x 46 x 2.5 cm)
Par cette œuvre, version réduite du tableau Cénote, j’ai voulu rendre hommage à la grandeur des forêts tropicales de la Péninsule du Yucatan où l’on ne peut que demeurer silencieux devant leur beauté qui interpelle, à la richesse et à la forte densité de la végétation tropicale luxuriante, à l’immensité des arbres pluricentenaires qui peuplent ces forêts quasi intouchées et au caractère sacré des cénotes, spectaculaires grottes à ciel ouvert aux lianes infinies et dont les nombreuses stalactites y forment une cathédrale naturelle majestueuse.
Ces sources d’inspiration m’ont amené à créer une œuvre organique dotée d'une grande profondeur : en travaillant ainsi la peinture comme une sculpture afin de combiner et de fusionner les différents éléments de la thématique, j’ai tenté de pousser au-delà du figuratif en faisant une certaine abstraction des formes définies pour plutôt privilégier l’impression générale et les émotions transmises par l’œuvre dans son ensemble, faisant ainsi appel au vécu de l’observateur et du désir d’explorer et de voyager pour lui-même et, de se retrouver au sein de cette nature luxuriante.
L'effet de perspective du tableau apporte une double représentation de la thématique qui varie selon l'angle d’observation : en regardant l’œuvre d’un angle plus bas, l'effet de perspective offre une représentation tridimensionnelle du gouffre tel que vu de l’intérieur, où les nombreuses lianes pendantes situées à l’avant-plan couvrent et se fondent avec les draperies de stalactites en arrière- plan; le tout semble surplomber la nappe d’eau ombragée plus au fond, aperçue à travers le rideau de végétation du cénote.
Lorsque le tableau est observé directement de face ou de biais, la texture particulière de la partie plus sombre au bas de l'œuvre rappelle alors celle de l'écorce des troncs arbres massifs où poussent en symbiose les mousses et lichens ; les lignes verticales blanchâtres striées et juxtaposées en ton sur ton qui descendent en trombe le long de la toile prennent la forme d’une petite chute d'eau baignée de rayons de soleil, où l’on s’imagine aisément entendre le bruit de l’eau, les sons de la nature et les chants des oiseaux multicolores perçant l’atmosphère humide typique à ces forêts tropicales.
Déferlante
Louis-Bernard St-Jean
2015
Huile de lin et huile de noix de Grenoble sur toile
48" x 60" x 2.75" (122 x 152 x 7 cm)
Cette œuvre s'inspire des océans, de ces vagues déferlantes qui prennent forme dans toute leur puissante et leur hauteur, prêtes à s'abattre sur les navires pour tenter de les envoyer au fond de l’abime telle une mer trop agitée qui ne cesse de tout balancer, gage de sa force et de sa puissance.
À la vue de ce tableau, l’on ressent tout à coup une perte d'équilibre en anticipation d’une vague transversale, initiée par les multiples lignes courbes reproduisant le mouvement des flots où les bleus, ultramarines et turquoises parsemés de touches de blanc représentent à chacun les nombreuses facettes de l'océan.
Over and Over
Louis-Bernard St-Jean
2015
Huile de noix de Grenoble sur toile
22" x 28" x 1" (56 x 71 x 2.5 cm)
Intitulée ‘Over and Over’, le nom de cette toile reprend le titre d’une chanson du groupe Britannique Hot Chip entendue lors de leur passage au festival de musique Osheaga 2015.
En assistant à leur prestation, j’ai réalisé à quel point le rythme électronique et les paroles de cette chanson représentaient particulièrement bien l’ambiance électrisée du festival : le tourbillonnement incessant des gens voguant de scène en scène, les foules aux habillements colorés très stylisés, massées devant chacune d’elles, les ballons, requin(!?) et autres formes gonflables qui rebondissaient au rythme de la musique sur la foule en délire; la chaleur plombante et les vagues répétées d’effluves d’herbe emplissant l’atmosphère pour mieux la détendre par ses multiples vertus.
En prenant comme point de départ la pochette de leur album en guise d'inspiration, j'ai voulu utiliser pour la composition de ce tableau des arcs de cercles, avec comme concept de représenter des ondes sonores, et d'une palette de couleur à saveur estivale pour tenter de résumer sur canevas cette folle journée musicale digne des mythiques Woodstock et autres festivals du genre.
La Bête Noire
Louis-Bernard St-Jean
2015
Huile sur panneau de bois
36 x 60 x 2" (92 x 152 x 5 cm)
Intitulé La Bête Noire, ce massif « tableau noir » possède une texture angulaire en relief particulièrement audacieuse qui, par sa composition, donne l'illusion de cacher une partie d'elle-même en absorbant littéralement la lumière reflétée tel un trou noir attirant invariablement tout autour de lui, incluant la lumière et dont l'effet se fait ressentir jusqu'aux confins de l'espace sidéral.
Mer Noire
Louis-Bernard St-Jean
2015
Huile de noix de Grenoble sur toile
28" x 20" x 1.5" (71 x 51 x 4 cm)
Cette peinture à l'huile fortement texturée a été faite en utilisant sept différentes nuances de noir.
La lumière s'y reflète ainsi en une multitude de reflets multicolores, recréant l'effet d'une mer infinie et de ses vagues chatoyantes sous un soleil plombant et aveuglant.
Les Perdrix
Louis-Bernard St-Jean
2015
Huile de noix de Grenoble sur toile
40" x 30" x 2" (102 x 76 x 5 cm)
Medium Rare
Louis-Bernard St-Jean
2015
Huile sur toile en lin
36" x 48" x 2" (92 x 122 x 5 cm)
Le nom de cette magnifique pièce de résistance se veut un clin d’œil à mon ancienne carrière, ayant travaillé pendant quelques années en tant que maître d’hôtel dans un steakhouse.
Rhapsody in Blue
Louis-Bernard St-Jean
2014
Huile de lin sur toile
36" x 48" x 2.75" (92 x 122 x 7 cm)
Cette œuvre a été produite telle une rhapsodie : une composition libre en un mouvement prolongé exprimant une effusion enthousiaste ou extatique d’émotions.
Par son caractère exubérant et provocant, cette œuvre interpelle l'observateur de par sa magnificence ; l'effet de luminance de ce tableau emplit la pièce d’une présence séduisante qui captive le regard et vole l'attention de tous.
Présentée en 1924 lors du concert An Experiment In Modern Music organisé par Paul Whiteman afin de « démontrer que le jazz méritait d'être considéré comme une forme d'art sérieuse et sophistiquée », Rhapsody in Blue établit la réputation de George Gershwin comme compositeur de renom et devint une des plus importantes œuvres orchestrales américaines du 20ème siècle.
__________
* Le tableau Rhapsody in Blue a remporté en septembre 2015 le Prix du choix du public par une écrasante majorité de votes lors du concours annuel Canadian "Brush Off" Juried Painting Competition tenu à la Galerie Avenue Art.
Cénote
Louis-Bernard St-Jean
2014
Huile sur toile
Diptyque. 72" x 32" x 2.75" (183 x 81 x 7 cm)
Inspirée d'une descente en rappel dans un cénote de la Péninsule du Yucatan, cette œuvre rend hommage à la grandeur de ces grottes à ciel ouvert envahies de lianes, particularités géologiques typique à cette région du Mexique.
Principale source d'eau potable, ces puits sacrés étaient considérés par le peuple Maya comme l’origine de la vie et un lien vers l'antre-monde, fort des offrandes faites au dieu de la pluie Chaac.
Avec ses dimensions similaires à celles d'une porte de format standard, la taille imposante de ce diptyque tout en hauteur en accentue la puissance et l'impact émotif de cette œuvre : misant sur l'imagination et sur le désir de s'évader dans la nature, Cénote se présente ainsi à l’observateur telle une porte sculpturale mystérieuse où il ne suffirait que de franchir ce passage pour se retrouver soudainement au sein de la végétation luxuriante.
Taormina
Louis-Bernard St-Jean
2014
Huile de lin sur panneau de bois
16" x 20" x 1" (41 x 51 x 2.5 cm)
Du nom d'un village de la côte Est de la Sicile en Italie, où les compétitions de plongée sans-limite en apnée furent immortalisées dans le film Le Grand Bleu par Luc Besson.
Cette peinture tente de représenter la noirceur des profondeurs que le protagoniste Jacques Mayol contemple pendant un instant lors de sa descente finale en atteignant les 400' à la toute fin du film.
Pointe du Hoc
Louis-Bernard St-Jean
2014
Huile de noix de Grenoble sur toile
24" x 36" x 2" (61 x 92 x 5 cm)
Produite un 11 novembre, Jour du Souvenir, ce tableau reprend la Pointe du Hoc en Normandie, où les nombreux trous d’obus marquent encore le terrain de nos jours. L’on y entrevoit des flashs de lumière venant des bombardements répétés, perçant l’épaisse fumée blanchâtre au cœur de la nuit alors que les vagues de la mer s’abattent aux pieds d’une falaise jonchée d’obstacles.
La Pointe du Hoc est une petite avancée de la côte Normande située entre Utah Beach et Ohama Beach, deux des cinq plages du Débarquement de Normandie. Surplombant la Manche de sa falaise verticale, l’assaut de cette pointe était jugé primordial pour la réussite du débarquement car la portée des pièces d’artillerie lourde installées par les troupes Allemandes couvrait ces deux plages.
Splash
Louis-Bernard St-Jean
2014
Huile de noix de Grenoble sur toile
Diptyque. 12" x 24" x 2" (30 x 60 x 5 cm)
L’exploitation du format en diptyque pour la composition de cette œuvre apporte une grande profondeur en accentuant l’effet de vision panoramique tel que vu à travers le masque d’un plongeur.
Une exploration sous-marine où l’on se laisse doucement entraîner par les courants marins, nageant en apnée entre des parois rocheuses accidentées; l’on aperçoit au loin la lueur du jour et l’écume des vagues à la surface.
Corail
Louis-Bernard St-Jean
2014
Huile de noix de Grenoble sur toile
36" x 48" x 2.5" (92 x 122 x 6.35 cm)
Les couleurs vives des barrières de coraux marquent cette œuvre, tableau de la vie aquatique. L'observateur est projeté dans ce monde sous-marin d'où il peut admirer la flore et la faune de cet écosystème marin dont sa fragilité n’a d’égal que sa beauté.
Canchanchara
Louis-Bernard St-Jean
2014
Huile de noix de Grenoble sur panneau de bois
36" x 60" x 2" (92 x 152 x 5 cm)
À partir d’un voyage dans la ville de Trinidad, à Cuba, ou comment transposer sur tableau toute la richesse de la flore et de l’architecture de ce pays.
Le nom Canchanchara vient d’une boisson locale de cette ville, faite à base de rhum, miel et agrumes.
Calypso
Louis-Bernard St-Jean
2013
Huile de noix de Grenoble sur toile
30" x 40" x 2" (76 x 102 x 5 cm)
Le titre de cette toile a été choisi en référence au navire océanographique du commandant Cousteau, pionnier de l'exploration sous-marine qui par ses documentaires nous fit découvrir les merveilles des fonds des mers.
Elle représente par sa composition les profondeurs des fonds marins et ses bancs de poissons mouvant à l'unisson.
Feux de Bengale
Louis-Bernard St-Jean
2013
Huile de noix de Grenoble sur toile
12" x 16" x 1" (39 x 41 x 2.5 cm)
C'est à la vue d'une photographie en négatif du tableau Océan que l'inspiration pour cette peinture fusa tel un feu d'artifice : une myriade de couleurs vibrantes éclatant sur un fond d'une blancheur lumineuse éblouissante.
Le Paon
Louis-Bernard St-Jean
2013
Huile de noix de Grenoble sur toile
18" x 36" x 1" (46 x 92 x 2.5 cm)
D’une profondeur vertigineuse, les contrastes clair-obscur formés des nombreuses lignes en éventail miroitent et se déplacent le long de la toile selon l'angle qu'on la regarde, suivant le regard d’un mouvement hypnotisant qui évoque les plumes d’un paon courtisant sa belle, d’où son nom.
Oursins
Louis-Bernard St-Jean
2013
Huile de noix de Grenoble sur toile
30" x 40" x 2" (76 x 102 x 5 cm)
La thématique de cette peinture représente la vie sous-marine telle que vue par un plongeur : la couleur rouge des oursins de mer contrastant avec la faune aquatique dense qui prolifère au tour des bouches hydrothermales.
La page La création d'une œuvre décrit en détail le processus de création de la conception de ce tableau.
Les Hiboux
Louis-Bernard St-Jean
2013
Huile de noix de Grenoble sur toile
16" x 20" x 1" (41 x 51 x 2.5 cm)
Un parlement de hiboux se tenant sur la branche d’un arbre. Le jeu de couleurs ludique de la composition rappelle ces hiboux de peluche en courtepointe.
L'Oiseau de Feu de Stravinsky
Louis-Bernard St-Jean
2013
Huile de noix de Grenoble sur toile
30" x 24" x 1" (76 x 61 x 2.5 cm)
Étude de style.
Pour le jeune compositeur Russe Igor Stravinsky, le ballet L’Oiseau de feu (1910) fut instantanément un immense succès et devint le moment décisif de sa carrière, acclamé autant par les critiques que par le public.
Dans le folklore Russe, l’Oiseau de feu représente généralement l’objet de convoitise d’une quête ardue. Un parallèle peut être tracé avec l’artiste émergeant et sa quête personnelle de renommée dans le domaine, l’Oiseau de feu picorant la pomme d’or représente à la fois la quête et son prix, étant sur le point de percer de façon phénoménale.
Or Noir
Louis-Bernard St-Jean
2013
Huile de noix de Grenoble sur toile
Diptyque. 20" x 32" x 1" (51 x 82 x 2.5 cm)
Une représentation à vol d'oiseau des terres de l'Ouest canadien exploitées pour leurs gisements de sables bitumineux. Cette œuvre tente de souligner le paradoxe entre la beauté renversante venant de la désolation des mines à ciel ouvert avec l’ampleur de la dévastation de ces terres au dépend des forêts boréales.
À travers ses lignes courbes, le format de l’œuvre en diptyque représente le conflit entre l’émotionnel et le rationnel, de l’idée qu’une certaine destruction soit nécessaire au profit de la rentabilité et de l’innovation avec l’importance de trouver un juste équilibre à accomplir.
Totem
Louis-Bernard St-Jean
2013
Huile de noix de Grenoble sur toile
22" x 30" x 1" (56 x 76 x 2.5 cm)
Downtown
Louis-Bernard St-Jean
2013
Huile de noix de Grenoble sur toile
24" x 36" x 1" (61 x 92 x 2.5 cm)
En survol, le mouvement incessant de la métropole et l’effervescence de la folie urbaine d’une ville qui ne dort jamais ; le fourmillement étourdissant des passants et des voitures filant à toute vitesse parmi ces gratte-ciels de pierre, de métal et de verre.
Le temps des sucres
Louis-Bernard St-Jean
2013
Huile de noix de Grenoble sur toile
20" x 30" x 1" (51 x 76 x 2.5 cm)
L’aspect festif de la cabane à sucre est incorporé à travers cette toile où la vie renaît peu à peu dans la nature après un hiver qui semblait sans fin alors que la sève qui monte produit cet or blond qu’est le sirop d’érable.
Promenons-nous dans les bois
Louis-Bernard St-Jean
2012
Huile sur toile
18" x 14" x 2" (46 x 36 x 5 cm)
Monolithe
Louis-Bernard St-Jean
2011
Huile sur toile
60" x 40" x 2" (152 x 102 x 5 cm)
Monolithe, inspiré du film 2001, l’Odyssée de l’espace, nous montre une interprétation de l’émotion ressentie à la vue de cet objet mystérieux tel que décrit dans la célèbre œuvre de Stanley Kubrick.
Alors que son relief rappelle la surface de la Lune, on peut déceler par les traits rouges bien définis l’intensité et la menace latente des gestes irréparables que commettra l’ordinateur HAL 9000 envers son équipage.
Roc
Louis-Bernard St-Jean
2011
Huile de lin sur panneau de bois
36" x 48" x 2" (92 x 122 x 5 cm)
L’œuvre propose la représentation d’une vue en élévation d’une falaise ou d’un rocher laissant paraître les différences des couches sédimentaires.
L’aspect minéral y est reproduit par le jeu des multiples coups de spatule sculptés en angles incongrus.
Océan
Louis-Bernard St-Jean
2011
Huile de lin sur panneau de bois
36" x 48" x 2" (92 x 122 x 5 cm)
Ce tableau offre une double représentation d’un même sujet sur deux plans parfaitement intégrés l’un avec l’autre : la première en vue rapprochée et la seconde vue de haut; cette composition unique apporte ainsi une toute nouvelle dimension à l’œuvre.
Par sa texture translucide sculptée, elle rappelle les vagues de l'océan se brisant à sa surface, vu par vol d'oiseau; la seconde reproduit par sa composition une vue en premier plan des profondeurs de l’océan, tel un plongeur en immersion totale admirant la flore marine.
Les Bouleaux
Louis-Bernard St-Jean
2011
Huile sur panneau de bois
18" x 24" x 2" (46 x 61 cm)
Ma toute première peinture à l'huile.
Portfolio
Une sélection d'une cinquantaine d'œuvres, de mes plus récentes à ma première peinture à l’huile